Le Cambodge est un pays d’Asie du Sud-Est qui vaut réellement le détour au cours d’un voyage au sein de cette partie du globe. Ce territoire abrite, en effet, un trésor culturel impressionnant, le complexe monumental d’Angkor. Un véritable « must-see » pour les férus de découvertes.
Un peu d’histoire sur les temples d’Angkor
Selon les historiens, le IXe siècle marquerait le début de la construction du complexe d’Angkor. C’est à Indravarman I, l’un des successeurs de Jayavarman II, le fondateur de l’empire khmer, que l’on doit la construction du premier édifice encore visible d’Angkor au cours d’un voyage au Cambodge, le PreahKô. Ce dernier fut consacré en 879. Depuis cette date, durant près de cinq siècles, plus précisément entre le IXe et le XIVe, les descendants de Jayavarman II, dont Yaśovarman, Sūryavarman Iou encore Sūryavarman II, ont contribués à la fondation des monuments d’Angkor. Par ailleurs, ces derniers étaient oubliés des hommes pendant des centaines d’années jusqu’à ce que l’explorateur français Henri Mouhot les redécouvre en 1860.
Angkor Vat, le plus grand temple religieux de la planète
Beaucoup de touristes se mettront d’accord sur le fait qu’Angkor Vat est un monument réellement immanquable quand on voyage au Cambodge. Ce temple inscrit sur la liste des patrimoines mondiaux de l’UNESCO depuis 1992 est, en effet, considéré comme le plus grand temple religieux du monde. D’ailleurs, véritable symbole du Cambodge, il orne fièrement le drapeau national du pays. Pour la petite histoire, Angkor Vat aurait été édifié, sous le règne de Sūryavarman II, par quelque 300 000 ouvriers et près de 6 000 éléphants. En outre, ce monument religieux se localise à proximité de la SiemReap et du lac TonléSap.
Ta Prohm, un temple de pierre « engloutis » par la végétation
Après avoir visité Angkor Vat, les routards désireux de découvrir d’autres temples au cours de ce voyage au Cambodge peuvent se rendre à la lisière sud du Baray oriental, à l’est d’Angkor Thom.
Sur les lieux, ils trouveront Ta Prohm, un temple construit vers la fin du XIIe siècle. Sous le règne de Jayavarman VII, ce monument était utilisé comme monastère et université bouddhique Mahāyāna. Il faut également savoir que cet édifice est quelque peu particulier. En effet, contrairement aux autres vestiges d’Angkor, il a été laissé dans un état semblable à sa redécouverte. Inutile de dire qu’un décor unique, formé par des temples de pierre dominés par des racines fromagers et de figuiers, y attend les touristes.
